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Frissons de pluie , drapé mouillé
Nous avons couru sous l'orage
Cherchant quelque part un abri
Bientôt reviendra l'éclaircie,
Tes seins pointent sous ton corsage .
Quelques cheveux qui dégoulinent
En mèches à tes joues sont collés,
Les nuages vont s'envoler,
Nos mains seront-elles mutines ?
Voici que redouble l'averse
L'eau ruisselle de nos chapeaux !
Tant froides sont sur notre peau
Les gouttes que les cieux déversent :
Pas le moment de lanterner !
Hâtons nous sur le long chemin
Bordé de lilas , de jasmins ,
Au loin fume la cheminée.
Oserons nous là enlever
Pour les sécher nos vêtements ?
Désir sait des enchantements :
Beau visage aux lèvres mouillées
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Commentaires
Un orage coquin qui n'est pas sans me rappeler celui du regretté poète de génie Georges Brassens. J'aime les poèmes un peu coquins.
Pas besoin d'un coin de parapluie pour trouver un coin de paradis,
lorsque que les frissons de la pluie nous emportent ...
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Bonjour et bravo pour cet orage un tantinet coquin, mais bien joli !
Amitiés poétiques.
Annie