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Ah ? Voilà donc l'envie de chanter un merci ?
À mes parents d'abord qui m'ont donné la vie,
Je marche dans un bois aux couleurs de l'automne :
Douce Joie d'exister en mon cœur tu frissonnes !
Car j'aurais pu, c'est vrai, ne pas venir au monde
Dans le confort d'un siècle d'humeur vagabonde,
Merci nos ancêtres bâtisseurs du pays !
Dans le soir qui avance le soleil pâlit,
Un doux vent sensuel se glisse dans mon cou,
Merci Amour qui niche on ne sait jamais où,
Merci mon dentiste magicien des douleurs,
Merci le Tout du Tout et même plus encore,
Merci à mon âme d'aimer être en mon corps,
Merci à vous, soyez heureux, ô mes lecteurs.
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Pour un concours d'écriture sur le thème : « Elle ne fait rien. Elle ne dit rien. Mais elle est là ».
Je n'ai pas gagné, en ces temps olympiques certains racontent que l'essentiel est de participer, on peut faire semblant d'y croire !
J'ouvre les yeux en un beau matin amoureux,
Chaleur douce et aimée,
L'aurore rose de l'orient vaporeux
Effleure la ramée
Caressant lentement la peau de ton visage
Apaisé et tranquille,
Eveillant des oiseaux le joyeux babillage
Et les bruits de la ville.
Le tam-tam glorieux des camions poubelles
Mène un raffut d'enfer
Et lance des éclairs flamboyants et rebelles :
Ô Satan éphémère !
Le drap couvrant ton corps dessine des montagnes
Et des vallées fertiles,
Tu es là endormie, et un trouble me gagne,
Ô Bonheur tant subtil !
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I
J'ai revu mes amis lors d'un repas champêtre
Au milieu de moutons qui paissaient tranquillement,
La table était dressée dans les herbes et le vent
Soufflait des émotions que le ciel enchevêtre.
Tant de chemins divergent au creux d'une montagne
Et tant d'amis s'en vont tels oiseaux de passage,
Le temps a déposé des rides en nos visages
Témoins de nos lunes troubles, vieilles compagnes.
Que puis-je raconter de vraiment important ?
Si ce n'est d'ouvrir en grand ses bras et son cœur
Pour serrer contre soi la bien douce chaleur
Des fleurs de l'amitié au milieu du printemps.
II
Chacun repartira vers son champs d'irréel
Aux couleurs des rêves qui hantent nos maisons
Là où l'amour se mêle à tant de déraison,
Où Plaisir s'envole dans un battement d'aile.
III
Lorsque la tristesse parfois discrètement
S'invite au détour sournois d'un petit chemin :
Songe à nos sourires d'hier et de demain
Qui au loin scintillent dans le doux firmament.
https://www.youtube.com/watch?v=FUPx42UmSng
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I
Le malheur se mêle aux pleurs gluants des nuages,
L'herbe des champs a une vraie couleur orange
Si pesticide. Gloire au libre libre échange,
Au capitalisme qui ne peut être sage.
Le profit le profit le profit le profit !
Est-ce donc là le seul moteur actif du monde ?
Les marchands de canons font de nauséabondes
Fortunes. Diable, lui en est tout ébahi !
Car Satan pensait être le maître du mal,
Le prince du mensonge manipulateur,
De l'égoïsme et de la cruauté. Horreur :
Car le genre humain est plus que lui génial.
Et nos télévisions encourageaient chacun
A haïr son voisin. Les bombes assassines
Ravageaient des contrées où règne la famine.
Satan heureux huma d'une fleur le parfum.
II
Voilà où j'en étais de mes méditations,
Marchant dans la nature où l'herbe n'est plus verte,
Là, à perte de vue dans la plaine déserte,
Le ciel bleu est de l'orange l'expiation.
III
La malin cornu portant cape rouge et noire,
Dans le grand parc en ville où l'on va en famille,
Où s'amusent en riant les garçons et les filles,
Hésita à répandre ici le désespoir,
Ecoutant un enfant chanter une comptine
Il sentit l'inconnu qui vibrait en son cœur,
Sur sa joue glissa une larme de bonheur,
Il renonça au mal qui était sa routine.
Il se consacra à ce qui est bel et bon,
Toute l'humanité suivit là son exemple,
L'amour et l'amitié se firent bien plus amples,
Pour toujours se turent les fusils les canons.
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La coutume dit- on est que l'on a le mois
Pour présenter nos vœux à la nouvelle année.
Je ne suis pas de ces flemmards qui atermoient
Sursoyant sans cesse le labeur ajourné,
De ceux qui procrastinent et remettent à demain,
En écoutant tranquilles un Bach ou du Mozart.
Il convient donc d'agir avant le trente et un !
Certes feignasser est j'ose le dire un art
Mais une voix céleste a caressé ma joue
En disant : « Le Marco retourne à ton bureau,
Tente la poésie, et cisèle un bijou,
Quelques vers enneigés vaporeux et floraux ».
Dans un battement d'aile la voix disparut.
Un léger souffle doux effleura mon visage,
Dans le bois une biche peureuse apparut
Gracieuse danseuse en nos taillis sans âge.
Quelques flocons de neige ont blanchi la pelouse,
Les guirlandes au sapin sont encore posées
Car Noël chaque année a la joie pour épouse
Quand les petits enfants chantent pour s'amuser.
Assis en mon bureau et contemplant l'hiver,
Les squelettes givrés de nos grands arbres nus
Que lentement balance une bise polaire,
L'écran de mon P.C. affiche : « bienvenue ».
Voeux
Je vous souhaite pour l'année qui là commence
De vivre en paix en des habits tissés d'amour
Et de bonne santé, qu'en vous vive la danse
De ces petits bonheurs qui naissent chaque jour.
( je tente de jouer ce morceau , euh pas trop facile .....)
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