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Eveil d'été
Pour un concours d'écriture sur le thème : « Elle ne fait rien. Elle ne dit rien. Mais elle est là ».
Je n'ai pas gagné, en ces temps olympiques certains racontent que l'essentiel est de participer, on peut faire semblant d'y croire !
J'ouvre les yeux en un beau matin amoureux,
Chaleur douce et aimée,
L'aurore rose de l'orient vaporeux
Effleure la ramée
Caressant lentement la peau de ton visage
Apaisé et tranquille,
Eveillant des oiseaux le joyeux babillage
Et les bruits de la ville.
Le tam-tam glorieux des camions poubelles
Mène un raffut d'enfer
Et lance des éclairs flamboyants et rebelles :
Ô Satan éphémère !
Le drap couvrant ton corps dessine des montagnes
Et des vallées fertiles,
Tu es là endormie, et un trouble me gagne,
Ô Bonheur tant subtil !
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Commentaires
Qu'importe le concours, du moment que tu as gagné nos cœurs et le plaisir de te lire.
Et en plus nous avons « Élise » silencieuse, sa guitare parle pour elle.-
Jeudi 26 Septembre à 20:49
Cela me réjouit que ce poème t' ait plu et qu'il t'ait ému.
Elise et sa lettre, ce sont des souvenirs d'enfant, ma soeur qui jouait qu piano, puis ensuite moi au piano, mi ré mi ré mi si ré do la .....
et nous chantions avec mon cousin, sans nous poser de questions, tout simplement, car c'est tout naturel lorsque l'on est enfant.
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Satan apparait parfois sous de bien étranges aspects... Heureusement, le rêve revient... ou la réalité ?
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Jeudi 26 Septembre à 20:32
C'était la réalité, mais oui, génial : cela pouvait aussi être la reprise d'un rêve après le passage du camion poubelle,
je n'y avait point pensé !
Il faut dire que tu as du talent pour inventer des histoires, eh oui, des histoires alambiquées ou très surprenantes, j'eus pu
renforcer le côté Satan et repartir dans le rêve , pourquoi pas cauchemardesque, puis ensuite me réveiller auprès de ma chérie,et ....
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J'aime ce poème en forme de réveil amoureux, de paysage intime, le bonheur est là, tout près....
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Jeudi 26 Septembre à 20:22
Le bonheur est souvent là, tout près, juste à côté, mais on a tant de choses à penser dans ce monde, le travail les enfants la maison le repas de dimanche
( Poissons ou crustacés ? Quel vin ?) le facture EDF, et lorsque l'on a du temps, la télé qui ne faut pas oublier d'éteindre pour pouvoir savourer le présent.
Merci de ton passage. Et je suis content que ce poème te plaise, moi aussi je l''ai bien aimé, je l'ai entouré de mes bras, j'ai soupesé les mots,
j'ai écouté son murmure .....
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Bonjour Marco et quel plaisir de te lire même sans prix, ils sont très difficiles à obtenir, je connais ! Je t'en offre un, celui de l'art de vivre et de l’amitié !
Bravo et une excellente soirée.
Annie
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Jeudi 26 Septembre à 20:17
Merci Annie pour ton prix de l'art de vivre et de l'amitié.
Tu es une habituée des prix de poésie, il faut dire que tu maitrise bien le langage et que tu es très créative, très, très, très ,?????
je cherche le mot qui convient, surprenante, euh....?????
Tu écris de la poésie, tout simplement.
Je suis ravi qui mon petit texte te plaise . Merci
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Il est là le bonheur, il est là !
Mais, c'est souvent après qu'on sait qu'il était là ...
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Jeudi 26 Septembre à 20:11
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Tu n'es pas arrivé le premier sur le mont olympe, il importe peu pour moi qui ne suis pas fan des jeux olympiques. Par contre, ton éveil d'été, j'adhère. Comme ils disent dans la Drôme... ;-)
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Jeudi 26 Septembre à 20:09
Les J.O. j'ai quand même regardé en replay 30 minutes de la cérémonie d'ouverture, parce que mes voisins m'en ont beaucoup causé,
les uns pour la défendre les autres pour la critiquer vertement.
Le prix du concours, il m'aurait plu de le gagner, mais ce n'est pas très important, et puis je suis heureux de voir que mes lecteurs ont apprécié,
c'est important d'être lu , d'être compris et puis aussi d'aller lire la production des autres blogueurs qui font presque
maintenant partie de mon entourage, parce que l'on se raconte des choses sur la blogshère, ce n'est pas anodin de bloguer.
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Un matin d'été et la vie qui s'éveille ... Le bonheur est là, blotti dans cet instant intensément merveilleux bercé par cette lettre d'amour musicale.
Merci
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Jeudi 26 Septembre à 20:02
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Un voyage dès l'aube dans les vallées et les montagnes sensuelles de ton amoureuse!
Tendresse, bonheur malgré les bruits extérieurs qui s'estompent...
Tu as gagné le prix de ce beau réveil poétique éclairé par la lumière de l'amour
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Jeudi 26 Septembre à 19:59
Merci Merci Marie Minoza qu publie des poèmes si délicats.
L'aube d'été a toujours un caractère merveilleux, d'ailleurs au bac de Français il y a bien longtemps
j'ai eu une super note avec une poème de Rimbaud : " J’ai embrassé l’aube d’été. Rien ne bougeait encore au front des palais....."
j'étais tant enthousiaste que j'ai cru que la prof examinatrice allait me prendre dans ses bras, elle m'a remercié
en me disant :" depuis ce matin je m'ennuie, les autres récitent une leçon bien apprise, merci à vous d'y mettre un peu de coeur et d'enthousiasme...."
J'aime bien aussi les aubes d'automne, et d'hiver et diverses aussi
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Je n'ai jamais gagné de prix pour mes 320 poèmes mais les commentaires chaleureux de ceux qui les lisaient me réconfortaient. Certains disaient qu'il y avait des trésors dans mes recueils de poésies publiés entre 2006 et 2012. Juste une fois, un de mes poèmes a été publié dans un recueil que Chris Bernard et Chris 2 éditait (voir lien dans mes blogs à visiter, colonne de gauche de mon blog, Chris ne publie plus rien sur ses 2 blogs car le Covid est passé par là). Il y a tant et tant de poèmes écrits chaque mois que c'est très compliqué de se faire connaître. J'aime beaucoup celui de ta nouvelle publication. C'est très émouvant. L'important c'est de le partager sur ton blog. Bonne fin de journée, bises.
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Jeudi 26 Septembre à 19:50
Oui on écrit d'abord pour soi, parce que l'on existe, parce qu'il faut l'exprimer, mettre en mots tout ce fatras informe qui est en nous,
toute cette vie qui demande à se dire, mais n'écrire que pour soi est sans issue, il faut au moins quelques lecteurs, il faut transmettre
à d'autres êtres humains ce que l'on a produit, j'aime avoir des lectrices et des lecteurs assidus ( assidues ????? euh....????).
Les encouragements en commentaires me font plaisir, je crois que sans eux , j'aurais cesser de publier sur mon blog.
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Je connais Valérie Duchâteau depuis à peu près 20 ans, par un CD que j'avais acheté avec un magazine chez le marchand de journaux. Merci pour la vidéo.
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Jeudi 26 Septembre à 19:43
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Ah moi j'aime bien que poubelle rime avec rebelle c'est vrai que pour la tranquillité on fait mieux quand ils passent.
C'était une bien belle et délicate façon de traiter le thème. Quant aux prix attribués ... qu'importe je dirais
et mon autre blog où je publie une photo une fois par semaine jeannefadosi - blog essentiellement photo. Clic sur le titre ou sur la photo pour accéder au contenu de l'article (overblog.com)
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Jeudi 26 Septembre à 19:39
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Douceur de vivre des instants heureux, le drap comme seul complice des montagnes vallonnées d'un amour en partage... Simple et beau !
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Jeudi 26 Septembre à 19:34
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Le Prix, ultime récompense, est comme le pompon que l'enfant essaye de décrocher au manège de la fête foraine. Et, s'il n'y parvient pas, il est tout de même heureux d'avoir fait un tour. Tu n'as pas été primé mais si le plaisir d'écrire est similaire à notre plaisir de te lire, alors, tu es un homme heureux.
J'aime plus particulièrement les quatre derniers vers.
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Jeudi 26 Septembre à 19:31
Et oui, en vérité c'est le thème du concours qui m'a plu.
C'est assez inspirant et j'ai eu plein d'idées dont certaines m'ont fait rire, vraiment rire tout seul devant ma feuille blanche,
euh, pardon devant mon écran : « Elle ne fait rien. Elle ne dit rien. Mais elle est là ».
Avec un tel thème, il fallait jouer !
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15fleurdunilLundi 23 Septembre à 16:32
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Merci pour ton petit commentaire qui me va droit au coeur, surtout venant de ta plume qui tresse si bien une
générosité délicate et lucidement optimiste.
Je n'étais pas trop sûr de moi en mettant ce poème en ligne, le poème d'un éveil d'été tranquillement amoureux, j'ai longuement hésité.....
Je le voulais souple et sans à-coup, qu'il coule doucement comme s'écoule parfois le temps qui passe tout simplement.